Elever des vaches d’Hérens, ce n’est pas de tout repos. La plupart des propriétaires exercent une activité professionnelle à plein temps et s’occupent de leurs protégées par passion, durant leur temps libre. En toute saison, leurs journées sont donc bien chargées.
Les paysans épandent le fumier dans leurs prés.
Au village, dans les étables, c’est le début des vêlages.
La laiterie du village reprend du service, grâce au lait des vaches qui sont désormais revenues de l’alpage.
A l’étable, les vêlages continuent. Les vaches sont tondues pour faciliter leur entretien.
Le froid est là. Les paysans rangent le matériel et les machines agricoles.
Jusqu’en avril, les éleveurs traient leurs vaches deux fois par jour, les nourrissent, les étrillent et les soignent.
A l’étable, les vêlages continuent et les vaches sont toujours traites matin et soir. La laiterie tourne à plein régime !
En janvier et février, les vaches sont saillies.
C’est le printemps au village ! Remise en forme et soins de beauté pour les belles d’Hérens : elles sortent enfin prendre l’air et passent chez la manucure (sabots et cornes).
De fin mars à début mai, les championnes du troupeau participent à leurs premiers combats de reines de l’année.
En avril et mai, les paysans préparent des parcs au village et aux alentours pour y accueillir les vaches. Ils épandent le purin dans leurs prés et sécurisent les pâturages.
Les vaches des différentes étables retrouvent leurs copines. Une hiérarchie s’établit peu à peu.
Entre fin mai et début juin, les troupeaux de chaque étable montent dans les mayens.
De juin à septembre, on ne chôme pas. Il faut faire les foins, arroser les prés au village et continuer à s’occuper du bétail qui n’est pas monté à l’alpage.
Fin juin, en fonction de l’herbage de l’alpage, c’est l’inalpe.
Entre juin et septembre, les vaches sont à l’alpage, soignées par les bergers. Dans les mayens et autour des villages, la coupe des pâturages peut commencer.
Les paysans terminent les foins et commencent les regains.
Les paysans terminent les regains et préparent l’arrivée des vaches dans les mayens.